THE GREAT HIMAL RACE

THE GREAT HIMAL RACE

Le Népal d'Est en Ouest

Cette année, la troisième édition du Great Himal Race aura lieu entre avril et mai 2017 et traversera en une course unique tout l’Himalaya népalais d’Est en Ouest. Le départ sera donné au camp de base du KangchenJungna, à la frontière de Darjeeling. Le trail traversera les régions de l’Arun, du Langtang, et du Ganesh Himal, le Manaslu, les Annapurnas, le Mustang et le Dolpo pour rejoindre via la vallée de Humla à Hilsa, dernier village à la frontière Ouest du Népal.

Ce trail extravagant requière de courir 1800km, de franchir 7 cols à plus de 5000m et plus de 90 000m de dénivelé positif. Il est organisé par un groupe de coureur français, les chevaliers du vent, qui organise des trails en Himalaya depuis plus de 15 ans. Certains sont devenus des classiques comme l’Annapurna Mandala Trail ou l’Everest Day Race et aujourd’hui the Great Himal Race. Sur chacun de ces ultra trail sont invités des coureurs népalais qui en général sortent victorieux : cette année Upendra Sunuwar est l’un des 9 coureurs invités. Nous l’avons rencontré à quelques jours de son départ dans les bureaux de Base Camp Trek, organisateur du Great Himal Race 2017.

Originaire de la région du Sindhuli à l’Est du Népal, cet athlète de 36 ans n’en est pas à son coup d’essai. Depuis 2009, il a participé à une vingtaine de trails et marathons en Europe et en Asie. Il en a gagné quelques uns, notamment l’ultra marathon de Hong Kong ou celui de Malaisie. La concurrence est plus rude dans les montagnes népalaises où les performances des coureurs sont impressionnantes. L’an dernier Upendra a terminé 6ème à l’Ultra marathon de l’Everest qui relie les 65km entre Gorak Shep (5200m) et Lukla (2800m) en quelques 5 heures et 3 minutes, itinéraire que les trekkeurs au retour du camp de base de l’Everest parcourent en plusieurs jours.

Mais ces performances impressionnantes ne permettent souvent pas aux coureurs népalais de gagner leur vie : « Si c’est possible, j’aimerai devenir coureur professionnel pour les cinq prochaines années. Mais c’est très difficile ici de vivre avec le trail, j’ai besoin d’exercer mon activité de guide en parallèle pour survivre.» A défaut de pouvoir vivre de sa passion, Upendra est conscient de l’importance de ces courses qui participent à la promotion du Népal en général et des différentes régions traversées en particulier «Courir à travers le Népal permet de mettre en avant des régions qui me tiennent à cœur, c’est une sorte de publicité ! ».

Malgré tout, Upendra envisage le GHR avec un peu d’appréhension « Cette années nous avons de hauts cols à traverser et l’itinéraire est très long. Je pense que seuls 5 ou 6 coureurs arriveront au bout de ce trail inédit.»

Nous souhaitons à Upendra et à tous les participants de cette aventure hors du commun une magnifique course que nous suivrons au plus près !